La violence, d’où qu’elle vienne, fait peur. Elle déstabilise, insécurise. Elle nous fait perdre nos moyens, notre patience. Les uns sont tétanisés et ne savent plus quoi dire, quoi faire. Certains sont tout simplement anéantis, traumatisés, brisés. Les autres sont emportés par la colère : ils répondent à la violence par la violence. La plupart se situent peut-être entre ces deux extrêmes. Ils ne savent pas trop s’il faut intervenir ou pas, ni comment. Ils sont à la fois traversés par un sentiment de crainte, et en même temps l’exigence que ça cesse, au plus vite. Mais peu importe les diverses réactions : dans tous les cas, la violence est jugée comme un comportement inadmissible.
Par J.-M. Longneaux
Table des matières
Dossier
- Rêver d’un hôpital sans violence ? par Fl. Ménestret
- Des organisations de santé capables et faillibles, par M. Dupuis
- Diminuer la violence de l’annonce du diagnostic ? par B. Hanson
- Focus sur la violence envers les soignants (infirmiers, médecins, paramédicaux,…) au CHR Mons Hainaut, par C. Derbaix, C. Di Maria
- Violence en institution ou violence et institution, par L. Lorenzi, Fr. Wiart, O. Philippart de Foy
- Internement : tous fous ? Tous dangereux ? par P. Schepens, V. De Baeremaeker
- La médiation face à la violence en institution psychiatrique, par H. Lagmiche
- Prévenir les violences institutionnelles. Une démarche d’auto-évaluation en aide à la jeunesse, par J. Fastrès
- Violence, Éducation et Éthique du soin : témoignage, par R. Jam
Hors thème
- Mutations spirituelles et religieuses au sein de l’hôpital. Le cas du GHDC, par D. Baude, M. Lobo Bustamante, B. Mathot
Opinion
- L’assistance sexuelle aux personnes handicapées. L’avis du Comité belge de bioéthique, par X. Dijon
Témoignage
- De l’Un… À l’Autre, par D. Briard