Quelle attitude adopter face à une erreur médicale – qu’elle soit le fait d’un médecin, d’une infirmière ou de n’importe quel autre intervenant ?
Par erreur médicale, on entend non l’acte commis par une personne manifestement incompétente, ni l’acte délibérément malveillant – en ces cas, on parlera plutôt de faute ou de délit – mais l’acte – un soin, un examen, l’établissement d’un diagnostic – qui produit non intentionnellement un effet dommageable pour le patient.
Peu importe qu’il s’agisse de négligence, de mauvaises habitudes, de contraintes d’organisation, de fatigue, de problème de communication, de précipitation ou d’imprévus : personne ne veut nuire et pourtant, un dommage se produit.
Par J.-M. Longneaux
Table des matières
Au fond
- Une vie violée. Témoignage, par J. Ashmore
- L'erreur en médecine, par B. Hanson
- Les événements indésirables comme source d'amélioration continue de la sécurité des patients, par A.-S. Cornet et B. Krug
- L'éthique de la divulgation des événements indésirables survenant lors de la prestation de soin : modèle québécois et cadre canadien, par J. Foulem
- Règlement en cas d'erreur médicale, par A. Dewaele
- De l'erreur de jugement à la découverte fortuite : le cadeau de la sérendipité, par J.-M. Debry
- Quelques remarques sur un délire métaphysique, par B. Hanson
Le manque d'humanité ordinaire, une erreur médicale ?
- Témoignages, par J. Ashmore et M. Monballin