La question du consentement se décline sur trois plans, du plus superficiel au plus concret. À un premier niveau, le consentement se réduit à une obligation juridique, une procédure à suivre : faire signer des formulaires dans lesquels sont énoncés toute une série d’engagements réciproques, à savoir ceux que devront respecter aussi bien les soignants que les patients eux-mêmes. Si une des deux parties n’honore pas les termes du contrat, la relation de soin est rompue et il s’en suivra d’éventuelles poursuites en justice. Le document de consentement servira alors de base pour désigner les fautifs.
Par J.-M. Longneaux
Au fond
- Le consentement n'existe toujours pas et n'existera jamais, par J.-P. Lebrun
- Consentement du patient : quels enjeux éthiques ?, par Réseau Santé Louvain
Sur le terrain
- Consentir sous la contrainte ? Ou le consentement face à la loi du 26 juin 1990, par M.-Fr. Meurisse
- Consentement et alcool, par R. Gueibe
- Le consentement aux soins vu par les étudiants en santé, par Fr. Plateau, J. Zimowski
- Le consentement éclairé en gynécologie-obstétrique, par X. de Muylder
- Le consentement en PMA : stop ou encore ?, par K. Lamotte, J.-M. Debry
- Le soignant doit-il consentir à tout ?, par R. Stevens, O. Jacquemin
Hors thème
- Regards croisés sur une carrière. Entre passion et lassitude, par R. Bianchi