A première vue, aussi bien au niveau du politique – qui fixe les budgets – qu’au niveau des décideurs dans les institutions, la dynamique qui s’impose de plus en plus est celle du gestionnaire. Un seul mot d’ordre, une seule priorité : faire toujours plus d’économie et/ou maintenir un équilibre par définition précaire.
Ainsi on restructure, on fusionne, on organise un numerus clausus, on limite l’accès à certaines techniques coûteuses, on impose des modes de prescriptions aux médecins, etc. Ici, comme dans bien d’autres secteurs, on calcule, et on décide sans état d’âme, afin que le diktat des chiffres soit respecté.
Par J.-M. Longneaux
Table des matières
Vers une médecine marchande
- Commerciale ou sociale ? Il existe deux médecines, par J.-P. Unger, P. De Paepe, B. Marchal
- Créer des besoins en soins de santé ?, par J.-B. Gillet
- Quel avenir pour la recherche et le développement en matière de soins de santé ? Le cas d'une société en pointe dans le domaine, par J.-M. Debry, L. Ravez, J.-P. Detiffe
L'accès aux soins
- L'accès aux soins de santé : un droit pour tous les êtres humains, par L. Ravez, B. Hanson
- Solidarité contre commerce, par E. Descampe
- Économie de la douleur ?, par D. Lossignol
Responsabiliser les patients ?
- La responsabilisation du patient. Comment définir les contours d'un outil efficace et équitable de réappropriation de sa santé par le citoyen et de maîtrise des dépenses de santé par l'État ?, par Chr. Léonard
- Pourquoi le patient devrait-il payer son médecin ou son thérapeute ?, par J.-P. Jacques