Faut-il que le soignant évite de se projeter sur le patient, de s'identifier à sa souffrance pour bien le soigner ? Ou au contraire, faut-il qu'il s'identifie à lui - mais alors jusqu'où ? - pour pouvoir le comprendre et donc mieux prendre soin de lui ? Toute relation de soins doit trouver sa juste mesure, son point d'équilibre entre ces deux pentes glissantes : l'identification et la mise à distance.
Par Jean-Michel Longneaux
Table des matières
Au fond
- Les bien-portants et les malades : deux mondes distincts ? par V. Jadoulle
- Les enjeux de l'identification au patient, par D. Zucker
- La relation soignant-soigné en soins palliatifs : outil et obstacle pour prendre soin, par E. Feldman
- Identification et distance dans la situation de soin infirmière-patient, par M. Barréa
- L'étudiant en médecine : d'une identification angoissante à l'acquisition d'un savoir protecteur, par D. Mallet, A. Herbaut, D. Vanheems, S. Soyez, H. Chekroud
En pratique
- Docteur, et si c'était votre mère ?, par B. Hanson
- À mon tour d'être malade, par R. Kremer
- Les ambiguïtés de l'identification, par J. Desert
- Réactions des professionnels de la santé en Tunisie face aux personnes infectées par le VIH/SIDA, par F. Tebourski et D. Ben Alaya
- Le temps du soignant n'est pas celui du soigné, par C. Bolly
Varia
- L'accord de coopération : le point de vue des équipes de soins, l'approche clinique, par V. Lannutti et S. Louwette