Accueil et santé de l’enfant, primordiaux pour UNESSA

20/11/2020 - A l’occasion de la journée mondiale de l’enfance, UNESSA met en avant le rôle essentiel de ses affiliés dans l'accueil de l'enfance et la promotion de la santé à l'école.


L’accueil de la petite enfance, l’accueil extrascolaire et les services de promotion de la santé à l’école accomplissent, trop souvent dans l’ombre, un travail acharné en cette période de pandémie de Covid-19. A l’occasion de cette journée mondiale de l’enfance, UNESSA souhaite mettre en avant le rôle essentiel joué par ces structures au bénéfice de l’ensemble de la société. La fédération souligne avec satisfaction que des mesures ont été prises au niveau politique pour soutenir les acteurs de terrain en cette période difficile mais rappelle que des demandes essentielles sont toujours en souffrance.

En matière d’accueil de la petite enfance (les crèches et les services d’accueil spécialisés), d’accueil extrascolaire et des services de promotion de la santé à l’école, UNESSA rassemble plus de 160 affiliés en Wallonie et à Bruxelles. Ils emploient ensemble 2.000 collaborateurs veillant au bon accueil et à la santé de plus 400.000 enfants au quotidien. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, ces services ont maintenu leurs activités, malgré des difficultés de tous ordres : financier, absence de personnel, matériel défaillant, surcharge de travail… Avec parfois beaucoup d’astuces, de systèmes D et de bouts de ficelles mais surtout beaucoup d’engagement et de conscience professionnelle, les équipes de terrain ont accompagné nos enfants (et leurs familles) depuis le premier jour de la crise que nous vivons.
 
Services d’accueil ouverts coûte que coûte
Le travail de ces structures est essentiel. En restant accessibles coûte que coûte malgré la pandémie, l’inquiétude qu’elle génère et de nombreuses incertitudes, les services d’accueil de la petite enfance et extrascolaires permettent aux parents sans solution alternative de poursuivre leurs activités professionnelles. « Lors de la première vague, tous nos services d’accueil ont gardé leurs portes ouvertes.  Nous avons par ailleurs noté que ceux proches des hôpitaux enregistraient des taux d’occupations supérieurs aux autres. Un effet directement lié au personnel soignant occupé au chevet des patients, notamment Covid, qui n’avait pas de solution alternative pour garder leurs enfants. » explique Christophe Happe, Directeur général d’UNESSA.
 
Promotion de la santé à l’école : travail de l’ombre
Outre les « visites médicales » bien connues de tous, les services de promotion de la santé à l’école remplissent d’autres missions de première ligne nettement moins connues du grand public. Au cours de cette période de pandémie, ils ont l’entière responsabilité de la gestion sanitaire du Covid-19 dans les écoles soit, pour des milliers d’élèves. Ils assurent : la mise en place des mesures de prophylaxie et l’accompagnement sur le terrain, la gestion des écartements scolaires, une disponibilité sans limite pour répondre à des milliers d’appels téléphoniques et rassurer les familles, le suivi statistique des cas pour Sciensano… « C’est un rôle de l’ombre, par définition souvent ingrat et très peu reconnu malheureusement. Il est pourtant essentiel dans la lutte contre la pandémie. Les collaborateurs des services remplissent des tâches primordiales dans le contexte qui est le nôtre, avec une grande conscience professionnelle qu’il faut aussi souligner et saluer. » précise le Directeur général d’UNESSA.
 
Attentes en souffrance
La fédération Wallonie-Bruxelles a pris des mesures de soutien nécessaires et attendues par le terrain pour l’aider au mieux à traverser cette période difficile. UNESSA n’a pas manqué de marquer sa satisfaction à leurs sujets. Toutefois, la fédération rappelle que certaines demandes, parfois vitales, ne sont toujours pas à l’ordre du jour. Par exemple, « dans les services d’accueil de la petite enfance, si un système de compensation financière a bien été mis en place lors de la première vague de Covid-19 (jusqu’au 31 août dernier) et renouvelé depuis novembre pour couvrir la deuxième vague, rien, à ce jour, n’est prévu pour couvrir les mois de septembre et d’octobre. Plus interpellant, rien n’a été envisagé pour pallier ce manque pour les structures extrascolaires. Leurs taux de fréquentation ne se sont toutefois pas redressés et l’absence de quotes-parts parentales dans les rentrées mensuelles pèse sur leur budget. » souligne Christophe Happe.
 
La journée mondiale de l’enfance est célébrée tous les 20 novembre pour promouvoir le respect et les droits des enfants. Des milieux d’accueil chaleureux et de qualité pour les plus petits tout comme le suivi de la santé de tous en sont des composantes essentielles pour UNESSA. Il était donc tout aussi essentiel d’en rappeler l’importance en cette journée symbolique et de tirer un grand coup de chapeau à toutes les équipes qui, jour après jour sur le terrain, assurent le bien-être de nos enfants dans des conditions parfois très difficiles. 
 


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