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Enjeux des secteurs de la santé

Prévention et promotion
  • Renforcer et financer la prévention ainsi que la promotion de la santé de la population par des mesures structurantes (alimentation, sport, qualité de vie).

Offre de première ligne
  • Renforcer et développer les rôles des acteurs de la première ligne, notamment en lien avec la promotion de la santé et la prévention.
  • Evaluer et mieux couvrir les métiers du domicile (notamment les soins à domicile).
  • Favoriser les pratiques de groupes multidisciplinaires et intégrées en première ligne.
  • Renforcer le rôle des pharmaciens en matière de conseil (délégation).
  • Renforcer le rôle des centres de planning familial, notamment via la reconnaissance et le financement d’une fonction de coordination. 

Offre hospitalière
  •  Renforcer l’encadrement dans les hôpitaux :
    • financer au minimum 1 ETP/8 patients dans les hôpitaux pour se rapprocher de la moyenne européenne ;
    • augmenter le personnel de soutien (logistique notamment) et le personnel permettant une professionnalisation des structures de soins (gestion de projets, exploitation de la donnée, cybersécurité, etc.). 
  • Lutter contre la pénurie de personnel :
    • assurer une meilleure délégation des tâches entre professionnels ;
    • tenir compte de la norme sur l’ensemble de l’institution (résilience) ;
    • assouplir les permanences ;
    • faciliter la reconnaissance des diplômes ;
    • travailler sur l’attractivité des études dans le domaine des soins.
  • Assurer l’accessibilité financière et financer les obligations nouvelles :
    • garantir une meilleure couverture de l’indexation des coûts du personnel, notamment le personnel lié aux honoraires médicaux et le personnel lié aux contrats (sous-partie B4 du BMF des hôpitaux) ;
    • financer correctement les coûts des nouvelles mesures rendues obligatoires, notamment au niveau européen: sécurité informatique (NIS2), normes des dispositifs médicaux, etc. ;
    • revoir le financement des frais courants (sous-partie B1 du BMF des hôpitaux) afin de tenir compte de l’évolution des coûts et de l’évolution des métiers et des besoins.
  • Développer et adapter l’offre hospitalière :
    • renforcer les capacités de collaboration au sein des réseaux hospitaliers et financer la gouvernance des réseaux ; opérationnaliser la réforme de l’aide médicale urgente et assurer les soins dans les régions les plus isolées ;
    • évaluer et développer l’hôpital de jour (médical et chirurgical) et de semaine, y compris l’hôpital de jour gériatrique, et accompagner les hôpitaux dans la transition entre l’hospitalisation classique et l’hospitalisation de jour ;
    • mettre en œuvre un financement prospectif de l’hôpital au profit d’une meilleure gouvernance et efficience ;
    • simplifier et flexibiliser les normes d’agrément ;
    • renforcer la fonction sociale, RH et pharmacie dans les hôpitaux.

Offre en santé mentale
  • Poursuivre la réforme de la santé mentale en déployant en particulier le volet aînés.
  • Gestion du personnel :
    • assouplir les règles relatives à la permanence infirmière 24h00/24h00 et 7j/7j ;
    • permettre aux soignants, au sens large, d’opter pour la prime Réduction du temps de travail et réinstaurer, en faveur des infirmiers et infirmières, la réversibilité entre la prime et la réduction du temps de travail pour lutter contre les « trous dans le fromage (organisationnel, ndlr) ».
  • Réseaux en santé mentale :
    • rendre structurelles les équipes hospitalières spécialisées en soins psychiatriques au domicile ;
    • intensifier et spécialiser les soins en santé mentale hospitaliers par le développement des unités HIC (high intensive care) visant à raccourcir les durée des séjours ;
    • établir un plan pour la disponibilité future de médecins psychiatres et pédopsychiatres ;
    • permettre la délocalisation d’unités hospitalières en dehors du site de l’hôpital (se rapprocher de la communauté).
  • MSP et IHP :
    • développer et renforcer les dispositifs résidentiels en santé mentale : initiatives d’habitations protégées et maisons de soins psychiatriques ;
    • revoir le financement des frais courants en maisons de soins psychiatriques (sous-partie B1 du prix de la MSP) pour couvrir l’évolution des coûts ;
    • calculer les normes de personnel sur l’ensemble de la MSP.
  • Services d’aide et de soins en assuétudes (Région wallonne) :
    • réviser le financement pour pallier les graves difficultés financières rencontrées.
  • Revalidation psycho-sociale :
    • réfléchir globalement aux nouvelles demandes de la part de secteurs connexes, qui souhaitent inscrire leur activité dans la revalidation, faute d’autres dispositifs accessibles ;
    • améliorer progressivement la répartition des conventions de réhabilitation.

Infrastructures
  • Adapter le mécanisme de financement des infrastructures hospitalières (prix d’hébergement), afin de mieux couvrir l’évolution des coûts des matériaux et de la main d’œuvre.
  • Revaloriser le juste prix (prix d’hébergement), afin de tenir compte des nouvelles obligations : accès PMR, normes d’infrastructures, performance énergétique des bâtiments, normes de fonctionnement (sécurité), etc.
  • Supprimer les procédures d’accord sur marchés publics (et accélérer les procédures) dans le cadre des dossiers d’infrastructure reposant sur la facturation du « prix d’hébergement » – la législation sur les marchés publics s’appliquant « de facto ».

Intégration des soins
  • Renforcer l’intégration des soins entre les secteurs des soins de santé, en particulier les liens entre la première ligne, le secteur hospitalier et le secteur de l’accueil des personnes (aînés notamment).

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