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Pénurie de profils en santé, mais pas que…

Améliorer la collecte et l’analyse des données relatives aux métiers en tension de recrutement au sein de nos institutions, c’est un des multiples rôles d’UNESSA. Une activité cruciale afin notamment de nourrir les avis touchant les normes d’encadrement, les aides à l’emploi, les besoins de financement, etc.

Constats
Actiris et le Forem tiennent à jour des listes de fonctions critiques et de métiers en pénurie, tout en brossant le panorama des difficultés et des opportunités de recrutement, à travers des rapports étayés. A son niveau, UNESSA participe à l’établissement de ces statistiques.

Pour plusieurs de nos secteurs, le marché de l’emploi est tendu, et de façon exacerbée pour certaines professions. Les pénuries de main-d’œuvre sont de plus en plus marquées, a fortiori dans un contexte de reprise du marché du travail après la pandémie. Elles sont le reflet de problématiques multifactorielles, comme le vieillissement de la population – y compris des professionnels, l’image du métier ou du secteur, les conditions de travail et salariales, le manque de formations, les problèmes liés à la mobilité, la dimension de genre dans certains jobs, voire la transition numérique…

Ces tensions de nature structurelles (récurrentes) ou conjoncturelles (fluctuantes) doivent être analysées pour pouvoir être transformées en leviers d’action…
 
Professionnels de la santé, le sommet de l’iceberg
Au cœur du monde de la santé, sans grande surprise, les métiers d’aides-soignants, d’infirmiers, de médecins, de logopèdes, de technologues…, sont impactés. Mais transversalement, tous les secteurs d’UNESSA sont également touchés puisqu’on manque aussi bien de techniciens de surface et de personnel de cuisine collective que d’informaticiens et de chauffeurs de bus. Dans notre Newsline précédente, étaient plus particulièrement abordées les difficultés de recrutement auxquelles sont confrontés certains services de promotion de la santé à l’école… 
 
Ce sont de véritables défis : le vivier de certains profils s’avère parfois vite épuisé et certains de nos affiliés ne parviennent qu’avec difficultés à combler leurs besoins en personnel. Leurs activités sont freinées et le respect des normes d’agrément (en termes de personnel), là où elles sont d’application, est toujours plus difficile. la charge de travail pesant sur les épaules des collaborateurs augmente avec, en corollaire, un risque accru pesant sur leur bien-être et la qualité des services offerts.  L’image du secteur en pâtit…
 
Quels remèdes ?
Pour faire face à ces difficultés, UNESSA souligne les différentes actions menées par le Forem et Actiris, ainsi que la série de mesures prises par les fonds sociaux, par exemple, sous la coupole du FeBi, du FINSS ou de l’APEF. A son niveau, UNESSA, outre un travail de fond, participe à des salons, des colloques liés au marché de l’emploi et développe des liens avec des hautes écoles. Certaines institutions peuvent s’en sortir mieux que d’autres, certes. Restent que la fidélisation des travailleurs, la rétention des talents, la remise au travail sont des objectifs indéniablement partagés par toutes.
UNESSA souhaite également qu’une revalorisation de l’image de ces métiers et des secteurs qui les emploient soit menée par les autorités. En parallèle, la promotion pour les filières d’études qui y mènent doit être renforcée et étendue.

Lire l’ensemble de l’analyse d’UNESSA

 
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